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Martine Grathwohl revient nous voir chaque année avec de
nouvelles histoires de lutins... Il y a des princesses, des reines
et des rois comme il se doit ; et puis des fleurs et beaucoup de
magie.
Elle porte au bout des doigts ses petites
marionnettes de feutrine, bien trop petites cette année pour que
tout le monde puisse les voir.
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Vous voyez le tas de vêtements ? Ça, c'est un
bon indicateur de fréquentation. A la hauteur du tas, nous savons
que la salle est pleine : 75 enfants et parents se pressent dans
l'espace jeunesse. Pas de mise en scène, pas d'effet de lumière,
pas de fioritures. L'ancienne maîtresse ne peut s'empêcher
-au milieu des histoires racontées- de questionner et prodiguer
quelques enseignements.
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Dans le même temps -puisqu'il a fallu comme à chaque fois, pousser les meubles pour accueillir le monde- ceux qui ont préféré les livres aux contes envahissent la salle d'étude. |
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Les scènes intimes autour du livre généralement réservées à l'espace jeunesse, s'offrent plaisamment. |
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Et ceux-là mêmes que
l'on pourrait craindre joyeux drilles turbulents, se font
facilement fait oublier. Concentrés dans la bulle informatique, ils
pianotent comme nous tournons les pages, avec la même envie de
découvrir.
Une heure plus tard,
l'étage est étonnamment silencieux : comme après l'envolée des
étourneaux, les enfants sont partis profiter du soleil.
C'est comme ça, les
mercredis de l'heure du conte ! Un temps fort qui nous rappelle le
bien fondé de notre mission. D'autant que l'ancienne maîtresse a trouvé ces enfants si
nombreux et pourtant bien sages... Nous les en remercions.
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