Cette histoire est une adaptation d’un conte populaire sénégalais, intitulé « la Gifle ». La gifle ici, symbolise le réveil d’un peuple abêti et assujetti par un despote coupeur de têtes que l’on nommera « magistrallissime gouverneur ». Elle est d’autant plus « symbole » que cette gifle est donnée par une ancienne du royaume, une transmetteuse ,une vieille et qui plus est, une femme qui résiste au joug du tyran en transmettant les dernières légendes aux enfants en leur apprenant à lire et de fait, à réfléchir.
On pourrait rapprocher ce conte, de nombreuses histoires, contes ou légendes populaires et universels repris par de grands auteurs (Andersen, Perrault, Lewis Carroll,
Amadou hampaté ba) chez qui fleurissent les cruels, les sorcières, les reines trancheuses de têtes.( Alice au Pays des merveilles, Hansel et Gretel, nombreux contes africains etc.…) ou encore du célèbre film d’animation, « Kirikou et la sorcière » de Michel Ocelot.
Cependant, ici, une ultime chance est donnée au tyran …
J’adresse donc ce conte poétique et ironique, agrémenté d’ ombres chinoises, à tous, à partir de 7 ans (selon maturité).
On pourrait rapprocher ce conte, de nombreuses histoires, contes ou légendes populaires et universels repris par de grands auteurs (Andersen, Perrault, Lewis Carroll,
Amadou hampaté ba) chez qui fleurissent les cruels, les sorcières, les reines trancheuses de têtes.( Alice au Pays des merveilles, Hansel et Gretel, nombreux contes africains etc.…) ou encore du célèbre film d’animation, « Kirikou et la sorcière » de Michel Ocelot.
Cependant, ici, une ultime chance est donnée au tyran …
J’adresse donc ce conte poétique et ironique, agrémenté d’ ombres chinoises, à tous, à partir de 7 ans (selon maturité).
Direction d’acteur : Mathias Aubrun
Jeu d’acteur et ombres chinoises : Tatiana Pénicaud
Adaptation : Tatiana Pénicaud
Cette histoire est une adaptation d’un conte populaire sénégalais, intitulé "la Gifle". La gifle ici, symbolise le réveil d’un peuple abêti et assujetti par un despote coupeur de têtes que l’on nommera "magistrallissime gouverneur". Elle est d’autant plus «symbole» que cette gifle est donnée par une ancienne du royaume, une transmetteuse ,une vieille et qui plus est, une femme qui résiste au joug du tyran en transmettant les dernières légendes aux enfants en leur apprenant à lire et de fait, à réfléchir.
On pourrait rapprocher ce conte, de nombreuses histoires, contes ou légendes populaires et universels repris par de grands auteurs (Andersen, Perrault, Lewis Carroll, Amadou hampaté ba) chez qui fleurissent les cruels, les sorcières, les reines trancheuses de têtes.( Alice au Pays des merveilles, Hansel et Gretel, nombreux contes africains etc.…) ou encore du célèbre film d’animation, "Kirikou et la sorcière" de Michel Ocelot.
Extrait :
Cependant, ici, une ultime chance est donnée au tyran …
En apprenant cette désobéissance suprême, imaginez la rage du despote, il fit donc sur le champ décapiter son espion, décida alors une punition exemplaire, rassembla son peuple et fit venir ligotée la vieille femme courbée par le poids des années et d’un geste brusque, la forçant à le regarder sans le moindre petit monceau de pitié, ni respect dû à cette femme aussi âgée que le temps. Son visage était entièrement ridé …Des années de souffrance se mêlaient aux rides des années de sourires que cette femme avait pu offrir au cours de sa vie et dans cet enchevêtrement de lignes, brillaient deux grands yeux , d’un noir profond.
- « Alors, vieillarde décatie, tu oses prétendre détenir le savoir et pire encore le transmettre ?
- oh non, fit la vieille, ce que je sais n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan des connaissances !
- hé bien voyons la vieille, si ta goutte d’eau va nager ou se noyer dans l’océan ! Je vais te poser une question et si tu es incapable d’y répondre, je te couperai la tête ainsi qu’à tous ces enfants à qui tu prétendais apprendre à lire et pourquoi pas à réfléchir pendant qu’on y est !!!? »
Devant le despote, brûlait un petit feu, avec une pince, il prit une braise rougeoyante et la jeta dans une cruche remplie d’eau pchhhiiiit !
- Alors, vieillarde ridicule, qui de la braise ou de l’eau a fait ce pchhhiiiit que tu viens d’entendre ?
- Heu, je suppose, à la fois la braise et l’eau… ?
- Oui, mais dans quelle proportion exacte d’intensité ?...